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Impact environnemental

Proposition d’actions à l’UMPA pour l’année 2019-2020

Les voyages scientifiques ont un impact écologique fort et nos habitudes de voyage ne sont pas compatibles avec les objectifs de l’accord de Paris.
En même temps, cela nous place face à un dilemme car la production de connaissances est avant tout une œuvre collective dans laquelle la densité des échanges et des réseaux joue un rôle majeur. Ceci explique le développement des voyages, conférences et rencontres. Ces échanges sont considérés comme fortement corrélés à une science de la meilleure qualité possible, et jouent un rôle majeur dans l’évaluation des carrières des scientifiques.
Il nous faut donc établir un nouveau modèle pour la recherche mathématiques, pérenne et respectueux de l’environnement, mais qui assure la circulation des idées et le partage des connaissances.
Ces questions rencontrent un écho grandissant dans la communauté scientifique et l’UMPA souhaite également participer à ce mouvement.

  1. S’informer et prendre conscience, un premier pas vers la sobriété. 

    •  Nous proposons que l’unité tienne le compte des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports pour toutes les missions de tous les chercheurs
      affiliés à l’UMPA.
    • Nous proposons la création de panneaux informatifs donnant les ordres de grandeur des émissions pour les trajets classiques (ENS-Lyon 1, Lyon-Paris,
      Lyon-Angleterre, Lyon-Allemagne, Lyon-Etats-Unis, Lyon-Asie...) en fonction des différents modes de transport.
  2. Etre efficace.

    • Privilégier les voyages en train. Même si ceux-ci sont plus chers et parfois plus longs, ils ont un plus faible impact.
    • Essayer d’organiser des conférences virtuelles, et mener un groupe de refléxion pour les faire progresser.
    • Essayer d’organiser des conférences à faible émission en carbone.
  3. Faire évoluer les mentalités en dialoguant avec nos tutelles et nos financeurs.

  • Ouvrir un dialogue avec nos financeurs (CNRS, ministère, agences nationales et européennes...) sur la possibilité de compenser les émissions de carbone
    liées à nos voyages.
  • Proposer à nos financeurs (et en particulier au Labex Milyon) de prendre en considération l’impact écologique d’un projet avant de le financer.
  • Demander une évolution de la répartition des financements. Nous demandons plus d’argent pour des postes fixes ou temporaires de chercheurs, et
    moins d’argent pour organiser des événements à forte visibilité (conférences, ateliers...) qui consomment beaucoup de ressources et dont la multiplication
    n’est sans doute pas justifiée.

 

L’UMPA se doit aussi de réfléchir au recyclage et aux dépenses énergétiques liées aux aspects numériques.